« Pourvu que ça dure ! ». Alors que l’Hexagone vient tout juste de vivre le mois de mars le plus chaud depuis le début du siècle dernier*, avec des records de température battus dans de nombreuses villes françaises, les professionnels de la glace espèrent que leurs souhaits seront exaucés en voyant la douceur printanière se prolonger. Le coup de froid ressenti l’an dernier sur l’ensemble de l’activité après un millésime 2015 de premier cru a encore une fois démontré la fragilité de ce segment dont les ventes restent largement corrélées aux fluctuations capricieuses du thermomètre. Résultat : -3,7% en valeur et même -5,5% en volume selon les chiffres partagés par Julia Burtin, Strategic Insight Manager chez Kantar Worldpanel lors de la Journée Grand Froid qui s’est tenue à Paris le 30 mars dernier. « La consommation des foyers a ainsi reculé d’1/2 litres pour atteindre le chiffre de 8,8 L en 2016 ». En hors-domicile, qui pèse pour 30% des volumes écoulés dans le pays avec un facteur impulsion particulièrement prégnant, le constat des intervenants est également mitigé. « Venant s’ajouter à une météo capricieuse, le contexte attentat est aussi à prendre en compte dans la fréquentation des lieux touristiques ou des sites de loisirs fortement consommateurs de glaces. Mais l’été qui s’est prolongé aura permis de rattraper en partie un début de saison très compliqué ». Et d’autres circuits stratégiques pour la glace, comme les cinémas qui ont connu une année tout à fait exceptionnelle (213 millions d’entrées, 2e meilleure année historique) ont même profité de ces circonstances.
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