En accostant au 6, rue du Faubourg Montmartre à Paris, Keyvan Badri entouré d’un équipage d’associés Samir Ezzaoui, Sentiago Michel et Michaël Da Silva ont choisi de plonger tête baissée dans une version fast good du fish & chips. Assistés du chef étoilé Olivier Bellin, ils ont mis le cap sur la qualité pour une embardée sous le signe du meilleur.
Toutes les preuves en images du concept, de la cuisine à l'espace préparations, mais aussi, les produits emblématiques de l'enseigne. Vous ne ratez rien de l'innovation.
Décryptage du concept sous une vision marketing : Plats signatures, les offres, le parti-pris ambiance, le parti-pris service, le monitoring client et les réseaux sociaux utilisés.
Ils sont quatre (presque trentenaires) Keyvan, Samir, Sentiago et Michaël à avoir décidé de se mouiller pour un concept poisson, façon fast-food remaniée. « Parce qu’il y a un vrai potentiel autour du produit et plutôt pas d’offre organisée face à des François qui aiment le poisson et qui sont les 4es plus gros mangeurs en Europe », analyse Keyvan qui s’est intéressé de près à la question quand il décide, voilà un an, de s’embarquer dans l’aventure. Passionné de cuisine et à l’origine du projet, il est très vite rejoint par 3 amis, tous de formation écoles de commerce comme lui. Ensemble, ils rêvent de grand large avec un concept de fish & chips. Autour de Keyvan, chacun a sa spécialité : Samir aux achats, Sentiago aux cuisines (il a un CAP) et Michaël au marketing et la com. Et pour s’assurer une top qualité, nos moussaillons frappent à la porte d’Olivier Bellin, 2 étoiles Michelin à Auberge des Glazicks à Plomodiern dans le Finistère. Le chef leur dira oui en apportant toute sa magie dans une carte qu’ils ont voulue courte mais de qualité. Le fameux snack so british plutôt grassouillet, devient alors une recette façon tempura à la panure dentelle fine et croustillante. Le poisson livré frais tous les jours de Rungis est, selon arrivage, du lieu jaune, de la truite de mer française ou de l’églefin.
Pour avoir bien étudié leur sujet et répondu au plus grand nombre, nos entrepreneurs refusent de s’enfermer dans un monoproduit. Outre leur version remaniée du fish & chips accompagné d’un écrasé de lentilles vinaigrées (en remplacement du traditionnel mushy peas) et servi en 2 fingers dans une barquette avec sauce rouille, tartare ou yaourt épicé, ils proposent aussi du poisson vapeur. Il est servi avec son riz basmati parfumé aux épines-vinettes, un clin d’œil aux origines iraniennes de Keyvan. Puis il y a la soupe, en l’occurrence un bouillon de tourteaux, la salade baptisée quinoalgue aux graines de quinoa associées à du poisson poché agrémenté d’algues tout droit venues de Bretagne. À la carte, également, ne vous attendez pas à trouver un burger, le quatuor a misé sur un hot dog aux saveurs marines. Baptisé fish dog, il est garni d’une ballotine de poisson maison avec sa rouille dans une baguette croustillante provenant du boulanger du coin, pour un résultat surprenant de saveurs. Chaque produit trouve aussi sa place dans quatre menu : 9,50 € pour le Street food avec le Fish dog-frites, 13 € pour la formule Poisson vapeur avec son accompagnement ou le menu de Saison avec soupe et salade et enfin 14 € pour le Menu du Chef avec fish & chips et sa garniture. Olivier Bellin a aussi signé pour Mersea deux desserts, une mousse au chocolat sans sucre et une fabuleuse crème au citron coiffée d’un coulis au basilic. Une vraie tempête de parfums.
Ouvert en continu toute la journée de 11h30 à 23h, le restaurant a souhaité s’adapter aux différents grands moments de consommation de la journée. Au déjeuner, on est bien sûr soit sur la vente à emporter, soit sur la vente assistée au comptoir avec vaisselle jetable et plateau. En fin de journée, c’est le happy hour. L’éclairage est modulé pour créer une autre ambiance et profiter dès 17h de l’apéro Poissonnaile (11 €/pers) avec rillettes de truite, sardines millésimées la Belle-Iloise, Mushy lentilles, crème de maquereaux autour d’un verre de vin ou d’une bière artisanale régionale. Enfin, le soir, la prise de commande est à table dans une atmosphère décontractée avec des produits servis dans une vaisselle émaillée. Formaté comme le pilote d’une chaîne, ce projet a été confié au cabinet Martin Camus qui a joué les touches discrètes pour une déco aux embruns marins avec toile de jute suspendue au plafond, parquet blond, mobiliers en bois clair, appliques de bateau chinées aux puces, papier peint façon vagues ou encore uniformes frappés du sceau maison en forme de poisson, de couronne ou de cornet (c’est selon son interprétation). Toutes voiles dehors, nos quatre matelots tiennent bon la barre pour les premières marches du podium des meilleurs fish & chips parisiens. Bon vent…
1000 à 1200 € le m²
70 m² de surface commerciale + 180 m² en sous-sol
38 places assises
16 € de TM ?le midi et 23,5 € le soir
4 cofondateurs et 3 collaborateurs
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