Pas après pas, la dématérialisation des titres-restaurants se met en marche. Publié au Journal Officiel du 25 juin dernier, l’arrêté du 17 juin est venu fixer la liste des titres spéciaux de paiement dématérialisés en application de l’article L. 525-4 du Code monétaire et financier. Dans cette liste figurent notamment le chèque-vacances, les titres-cadeaux et bons d’achats mais surtout le titre-restaurant qui représente à lui-seul un marché estimé à entre 5,5 et 6 milliards d’euros. De quoi venir conforter la légitimité de la fameuse carte Moneo Resto, lancée en mars par le spécialiste des solutions monétiques, qui permet d’utiliser les titres-restaurants via une carte à puce. « Cet arrêté démontre la volonté de développer la dématérialisation des titres-restaurant en France », souligne Serge Ragozin, directeur général de Moneo Applicam.
Afin d’accélérer son implantation sur un marché jusque-là concentré en France autour de 4 acteurs historiques (Edenred, Chèque Déjeuner, Sodexo et Natixis Intertitres) tournés vers le papier, le groupe propose aux entreprises faisant le choix depuis quelques semaines un taux de commission de 0%, soit la gratuité des frais de gestion. « Nous souhaitons ancrer notre position de premier entrant et la rendre indiscutable. Notre objectif est d’atteindre 10% du marché d'ici à 2017 », conclut Serge Ragozin. Moneo vise toujours les 40 000 cartes émises en circulation d’ici la fin de l’année et vient également de signer un accord avec la chaîne emblématique parisienne Cojean, pour l’acceptation de la carte dans tous les restaurants de l’enseigne.
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