Les TDF défendent leurs spécificités et militent contre le gaspillage

Réunis à Auxerre du 16 au 18 novembre chez Didier et Evelyne Chapuis de Festins de Bourgogne, les Traiteurs de France viennent de clore leur 17è convention nationale. Un rendez-vous qui leur a permis de dresser un bilan de l’exercice écoulé et d’exposer leurs projets.

Parmi les axes de travail présentés, les TDF vont s’atteler l’an prochain à valoriser leur métier. Ils souhaitent notamment engager une action auprès de l’Académie Française pour mieux qualifier, voire redéfinir le terme « traiteur » et imaginer une subdivision « Afin de mieux identifier et reconnaître nos spécificités ainsi que notre savoir-faire gastronomique», a expliqué Eric-Helen Louis, président de Traiteurs de France. Il n’a pas manqué de rappeler le caractère artisanal des 38 membres qui composent l’association (165,5 M€ de CA en 2012). Deux nouveaux adhérents ont été salués pour avoir rejoint cette année l’association, celle de Loison en Normandie et de Grégory Coutanceau Cooking dans les Charentes.

Alain Marcotullio, vice-président de TDF en charge du Développement durable n’a pas manqué de rappeler le caractère engagé de l’association dans le respect de la qualité (avec le référentiel Qualitraiteur vérifié par Véritas et adopté par tous ses membres), de la traçabilité mais surtout du développement durable et de la RSE qui sont partie intégrante du métier. A ce titre d’ailleurs, la mise en place l’an dernier, d’un calculateur d’émission de gaz à effet de serre agréé par l’ADEM,E a permis à la plupart des adhérents, de mesurer leur bilan carbone  

Un nouveau logo a d’ailleurs été créé et pourra être utilisé par les adhérents. Les TDF veulent aussi s’investir d’avantage contre le gaspillage et ont lancé un programme sur 2 ans pour réfléchir à cette question : « car il est plus facile de jeter que de donner », n’a pas manqué de rappeler Alain Marcotulio qui a insisté sur les valeurs de partage et de responsabilité éco-durable prônées par les Traiteurs de France. Des actions auprès des syndicats représentatifs et les pouvoirs publics sur les produits dits « en limite de consommation » sont prévues. Ils souhaitent également sensibiliser les différents acteurs comme les écoles sur le gaspillage