Si l’inauguration avec tout le gratin local est pour ce 22 novembre, le week-end s’annonce chargé pour la trentaine d’équipiers et de managers soutenus par le staff international de la marque américaine Wingstop, qui ouvre sa première unité en France au 28 avenue de Saint Claire à la Valette du Var, à côté du Del Arte et en face de McDo. En effet, ils seront 1 000 invités VIPs à vivre les premiers services à blanc. Ils ont gagné leur place à l’issue d’un jeu concours pour ce week-end-découverte de la marque, inconnue de ce côté de l’Atlantique mais qui a tous les atouts pour y étendre son aura. Spécialisée dans le poulet, l'enseigne Wingstop a été créée en 1994 à Dallas, au Texas par Antonio Swad. Entrée en bourse en 2015, elle compte 1 392 restaurants dans le monde dont 1 250 aux Etats Unis, 85 au Mexique, 3 au Panama, 4 en Colombie, 8 à Dubaï, 4 en Malaisie, 7 à Singapour, 28 en Indonésie et 3 à Londres avec l’ouverture d’une adresse cette semaine, pour un volume d’affaires sous enseigne de 1, 261 md$ en 2018. « La chaîne, qui fête cette année ses 25 ans, connaît un développement à deux chiffres depuis plusieurs années », signale Nicolas Boudet, Président international de Wingstop qui conduit le déploiement de la marque dans le monde. Selon lui, le potentiel est énorme pour l’enseigne qui est atypique et très appréciée pour sa singularité et qui aura ouvert, entre 136 et 140 établissements à fin 2019. Mais la priorité du moment reste les 9 marchés existants dont la France en laquelle il croit beaucoup.
Wingstop a bâti son succès sur des wings de poulet, cuits vapeur et frits avant d’être « terminés » et assaisonnés minute, dans une des 11 sauces maison (8 en France). C’en est de même pour les Tenders et Chunks panés minute, frits puis enrobés eux aussi, de sauce. L’enseigne propose aussi des frites fraîches épluchées et coupées maison, ainsi qu’un assortiment de légumes également préparés sur place chaque jour depuis le veggie-sticks, au maïs jusqu’au Coleslaw. Pour certains pays, comme la France, la carte a retenu aussi des salades et des wraps au poulet.
« C’est cette culture du produit et du goût, apportée par cette grande variété de sauces qui nous ont plu dans ce concept qui favorise le partage. Les Français aiment le poulet et pourront trouver dans cette marque unique, une autre approche du produit », expliquent de concert Stéphane Brescia, et son père Francesco, accompagnés dans leur aventure par le chef Luc Signorini, leur caution « goût ». Leur groupe, Brescia Investissement a signé la masterfranchise pour la France et investi (R&D comprise) près de 1,5 M€ dans ce premier exemplaire de près de 400 m² situé à quelques encablures de leur autre restaurant de burger Carl’s Jr qui bat tous les records à l’échelle de la chaîne américaine (plus de 4,5 M€ sur l’année 1). Pour les prochains Wingstop, il faudra compter environ 2 500 € au m², précise Stéphane qui a confié sa réalisation du projet à l’agence Twin d’Alexandre Bouvrin. Plusieurs expérimentations sont conduites sur ce bâtiment solo (qui est le premier de la chaîne) et notamment un espace couvert extérieur avec borne pour les livreurs des agrégateurs qui pourront ainsi, signaler leur présence et patienter avant de récupérer les commandes sans rentrer dans le restaurant.
Pour le parcours client, le système est traditionnel avec vente au comptoir, si ce n’est que les clients seront servis à table de la même manière que chez Carl’s Jr. « Parce que nous voulons accompagner nos hôtes tout au long de leur repas et rester proches d’eux », ajoute Stéphane Brescia. Ils choisissent soit des wings (le poulet est 100 % made in France) en format solo ou menu -entre 7,95 € et 10,95 € par 6, 8 ou 10 pièces avec choix d’un side (accompagnement) et une boisson-, soit des tenders (filets de poulet panés) -entre 7,75 € et 9,35 € par 3 ou par 5- soit des Chunks (morceaux de filets de poulet) -entre 7,95 € et 10,95 € par 6, 8 ou 10 pièces. Avec un assaisonnement plus ou moins épicé qu’ils peuvent sélectionner parmi 8 sauces plus ou moins « hot » depuis la Mango Habanero (mangue, piment mexicain et miel), jusqu’à la Garlic Parmesan (ail, herbes de Provence et parmesan) en passant par la Louisiana Rub (cajun, ail et herbes), la Golden Mustard (à la moutarde) -spécificité française, ou encore la Barbucue, la Lemon Pepper, la Hawaiian ou encore la Hot Buffalo. Ensuite, ils optent pour l’une des trois sauces à dipper parmi la Ranch, la Honey Moustard ou la blue cheese. Pour les accompagnements, outre les frites fraîches maison (qui ont gardé la peau) ou la barquette de Loaded fries (avec fromage fondant), il y a les veggie-sticks (bâtonnets de carotte et céleri), du maïs en option nature, cajun ou texas ou encore du Coleslaw. Pour certains pays, comme la France, la carte a retenu aussi des salades, (l’une poulet, l’autre veggie) et des wraps au poulet réalisés à l’instant dans une tortilla tendre (préalablement passée à la valeur). Enfin côté desserts, la marque mise sur ses spécialités milkshake préparés minute, son brownie ou sa glace caramel ou chocolat-caramel tandis que les enfants auront leur KidsMenu à 3,50 €.
Si Stéphane Brescia est très optimiste sur Carl’s Jr. qui ouvrira ses 2 prochains restaurants à Vélizy 2 et l’aéroport Charles-de-Gaulle, il l’est tout autant pour Wingstop pour laquelle il vise les 2 M€ l’année. Le prochain local est déjà signé et ouvrira première partie de l’année prochaine, sur l’emblématique rue Saint Ferréol à Marseille. Il compte rapidement accélérer puisque les bibles « franchise », pour les 2 marques sont d’ores et déjà prêtes et disponibles pour d’éventuels candidats intéressés pour les 10 premières villes de France avec pour Wingstop, la volonté de s’installer en centre-ville.