Parce que la volaille est de plus en plus plébiscitée par les convives, avec une augmentation de la consommation de 15 % en 4 ans, elle méritait au même titre que d’autres produits, son concours. C’est chose faite à l’initiative d’un spécialiste du genre, Poule et Toque, fervent défenseur de la volaille française, et partenaire privilégié de la restauration. La première édition de la Coupe de France de la Volaille est donc sur les rails à partir du 21 juin, date d’ouverture des inscriptions jusqu’au 7 novembre. Tous les professionnels de la restauration sont invités à s’inscrire sur le site www.coupedefrancedelavolaille.fr , tout comme les étudiants d’écoles hôtelières. L’idée est de valoriser la volaille française. Pour cette première, les équipes de Poule et Toque, ont souhaité mettre en avant, la canette de Barbarie « pour valoriser une filière durement éprouvée par la crise », a expliqué Roland Tonarelli, DG de SBV. Les candidats devront, à partir d’une pièce entière, créer 3 recettes de tapas de canard originales. Histoire de montrer que le canard peut se consommer toute l’année et pour toutes les occasions. La sélection des finalistes se fera sur photo et sur dossier. Sous la présidence du chef étoilé Eric Guérin, de la Mare aux Oiseaux, ils seront jugés sur la conception du plat, la gourmandise et la présentation. Les finalistes seront révélés le 25 novembre prochain pour une finale qui se tiendra à Paris, à l’Atelier des Chefs, le 9 décembre. Les trois gagnants recevront respectivement une dotation de 1 500 € pour le premier puis 1 000 € et 500 € pour les 2 autres qui accédèront au podium.
Inédite, cette compétition est placée sous le signe du redémarrage pour la restauration commerciale. Un segment qui a beaucoup souffert au même titre que la filière française de canard. Une occasion de les associer et de rappeler la proximité de Poule et Toque avec toutes les formes de restauration avec lesquelles la marque réalise près de 95 % de son activité avec une offre riche de plus de 500 références. L’entreprise avait d’ailleurs montré son engagement auprès de la branche, en avril dernier, avec son opération de soutien aux restaurateurs « Tous au Resto » qui a généré plus de 22 000 interactions. Si l’année 2020 a été compliquée, a rappelé le directeur général, l’entreprise est parvenue à limiter la casse avec une activité qui s’est contractée seulement de 0,7 % au global (à 850 M€ de CA) grâce à des relais de croissance trouvés en GMS où les besoins étaient importants. Roland Tonarelli reste confiant pour les mois et les années à venir avec un redémarrage marqué de la restauration. La marque devrait aussi profiter des synergies avec les activités de la dernière acquisition de sa maison mère LDC, le groupe Ronsard dont 90 M€ (sur les 170 M€ de CA) devraient entrer dans son périmètre.
Elle pourra aussi compter, à partir de 2024 sur un nouvel outil de production en construction. La 13e usine pour SBV (la 82e pour LDC) de laquelle sortiront, dans 3 ans, 400 000 poulets. Poule et Toque pourra aussi capitaliser sur son positionnement 100 % Made in France, avec des volailles françaises issues d’élevages respectueux du bien-être animal, de produits estampillés, depuis 2020, du Nutri-Score mais aussi d’une forte dynamique d’innovation à l’image des toutes dernières sorties : les découpes surgelées IQF de filets et cuisses de poulet.