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2021, une valse à deux temps pour la rapide. L'enquête exclusive de France Snacking.

24 Mars 2022 - 2223 vue(s)
Après une année 2020 rock’n’roll durant laquelle la plupart des réseaux ont été sévèrement chahutés dans une cacophonie sanitaire inédite, la mélodie 2021 aura été plus douce pour la restauration rapide dans son ensemble, même si les notes sont discordantes, selon les segments. Résiliente, agile et de plus en plus hybride, elle aura su jouer sa partition face à sa consœur avec service à table, clouée au pilori jusqu’à juin. Si de nombreux réseaux parlent d’un 1er semestre en fanfare, alors que d’autres sont restés pénalisés par la fermeture des salles de restaurant, l’atterrissage de fin d’année est plus nuancé, 5e vague oblige ! Et le pass sanitaire, le télétravail contraint et l’absence de touristes n’y sont pas pour rien.

Alors que tous les espoirs étaient tournés vers 2022, après deux ans d’épreuves, voilà que la maison restauration tremble de nouveau sur ses fondations en ce début d’année compliqué. Le coup de mou de janvier-février intimement lié au télétravail imposé, associé au manque de perspectives face à la guerre en Ukraine et la crise économique rampante, ont de quoi replonger le secteur dans l’expectative. Pourtant, ce millésime 2021 se dessinait sous forme de reprise. Un regain mécanique, comparé à 2020 qui s’est achevé sur une croissance de 6 % en visites, et de 5 % en dépenses, toutes restaurations confondues, selon les derniers chiffres de The NPD Group. Une bonne santé à nuancer tout de même alors que la RHD, dans son ensemble, accuse un retard de 30 % en visites et de 35 % en dépenses, en comparaison de 2019, année de référence pour l’ensemble des opérateurs. Le marché total (restauration à table comprise) s’est contracté de 19,92 Md€, passant de 57,36 Md€ en 2019 à 37,44 Md€ en 2021 en CA.

Le Top 100 reprend des couleurs

Quant à la fréquentation, ce sont près de 3 milliards de visites qui manquent à l’appel entre l’avant et l’après-crise, dont « seulement » 343 millions pour la restauration rapide. Avec 14,64 Md€ de dépenses, elle n’est qu’à 12 % de son score de 2019 (16,37 Md€). De quoi confirmer l’extrême résilience d’une restauration rapide qui, sur les deux derniers exercices, a gagné 11 points de part de marché en passant de 28 % en 2019 à 39 % du total de la restauration, selon NPD. Preuve en est, selon notre classement des 100 majors de la restauration 2022 (lire p. 47-48) qui hiérarchise les acteurs de la rapide selon les CAHT réalisés, il apparaît clairement que les réseaux ont repris des couleurs en 2021, comparés à l’exercice précédent avec un parc de 10 591 établissements. Cela représente 780 nouvelles adresses de plus pour un volume d’affaires de 13,7 mds (contre 11,2 Md€ en 2020), soit une croissance de 22 %. Ce volume reste toutefois en retrait de 2,4 %, comparé à 2019. Parmi nos 100 leaders, dans le top 3 des thématiques qui ont le vent en poupe, on retrouve sans surprise le trio qui a surperformé en livraison l’an dernier : la pizza, le burger et le sushi qui pèsent à eux seuls 62 % de notre classement (en CA). Le burger s’arrogeant même à lui seul 50 % de part de marché avec près de 7 Md€ de CA pour les 22 réseaux burgers recensés. Rappelons qu’à lui seul,...

Retrouvez la suite de l'enquête exclusive France Snacking et le Top 100 des Majors de la Restauration Rapide dans le tout dernier numéro de France Snacking FS 66 qui vient de paraître, feuilletable gratuitement en ligne dès aujourd’hui et dans la boîte aux lettres des abonnés dans quelques jours.

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