Installé en banlieue de Melun, ce nouveau temple de la street food, a pris position sur 700 m². L’endroit, ouvert le 25 avril, se veut lieu de dépaysement et d’expérience pour tout public, depuis les jeunes aux familles en passant par la clientèle de bureau, présente sur la zone d’activité de Vert-Saint Denis. Déjà, en façade, l’enseigne « Place to Eat », flanquée prochainement des 6 logos des marques partenaires, donne le ton ! Et pour le coup, lorsque l'on pénètre dans ce vaste espace à la décoration élégante et singulière, façon street art, c’est effectivement l’effet waooh ! Un vaste espace de 730 m² qui s’articule autour d’une superbe table d’hôtes tentaculaire, à géométrie variable coiffée d’un faux plafond coloré (on y devinerait presque les oreilles de Mickey) et dans sa périphérie, 6 stands de restauration à thème. A droite, en entrant, une lignée de 6 bornes de commandes interactives (Splash360), une par concept, indique que le parcours client est, comme chez les géants du burger, avant tout digital. Mais pas seulement puisque l'on peut aussi aller commander à même l’un des 6 kiosques à thème répartis en ligne, dans la salle de 300 places. Point commun entre chaque cellule de 45 m² environ : elles sont de taille identique, avec leur propre zone de production, « louées » par des enseignes de restauration choisies (positionnées sur la street food halal), et représentée par un franchisé ou une succursale. Chaque îlot, équipé et décoré par chacune des enseignes, crée sa propre histoire tout en se fondant dans les codes du site (emplacement des logos, écran de contrôle client pour connaître l’état d’avancement de la commande…).
"Nous avons sélectionné des enseignes à fort potentiel qui, comme nous, misent sur la qualité de manière à offrir aux visiteurs non seulement de la diversité mais une vraie expérience", Romain Scuotto, cofondateur.
« Nous avons souhaité, sur chacune des thématiques représentées, sélectionner des marques qui misent sur la qualité, l’innovation et l’originalité, signatures de Place To Eat », explique Fodil Korichi, directeur des opérations. Cet expert du food Service et du retail, qui a porté les couleurs du groupe Le Duff en Afrique et au Moyen-Orient avant de poursuivre dans la restauration et la distribution, croit fortement dans ces lieux de vie pluriels capables de répondre à tous les profils de clientèle, par un choix pointu d’enseignes qui seront adaptées aux zones de chalandise ciblées. Sur cet établissement pilote, ce sont les thématiques french tacos, thaï, poké, smash burger, poulet braisé, indien et kebab qui ont été retenues à travers les marques New School Tacos, Pokithaya, Smash Smash, Daily Poulet, Indian Factory et Gürme. « A l’exception de la toute nouvelle enseigne Gürme, positionnée sur le kebab premium avec un pain fait maison et des broches montées chaque jour, qui nous a fait confiance pour ouvrir sa première adresse, toutes les autres ont déjà pignon sur rue et trouvent dans ce food court, un nouveau moyen d’expression », ajoute Fodil. Pour Sarah Yadallee, la franchisée Smash Smash (groupe Pitaya), l’aventure est intéressante et les débuts très prometteurs tout comme pour Bilel Jaouadi, franchisé New School Tacos qui ouvre dans une semaine son 3e restaurant à Echirolles : « C’est une aventure inédite pour notre marque de s’installer dans un food court avec un nouveau système marketing et de communication. Nos objectifs restent ambitieux et, a minima, nous visons plus de 600 K€ de CA sur l’année 1 ». Il faut dire qu’après bientôt moins de deux mois d’ouverture, Place To Eat est déjà à 70 % de ses objectifs de fréquentation avec des pointes, sur les meilleurs services, à plus de 1 000 tickets jour, pour un TM à 13 €.
Comme pour tout pilote, le concept est appelé à mûrir, poursuit Fodil. Sur le parcours clients comme sur les bornes. De même l’espace enfants/ados « Games », aujourd’hui doté d’une table d’éveil et de 4 bornes de jeux interactifs, devrait accueillir des tobogans et autres animations ludiques et de divertissement pour les plus petits. Evolutions à venir aussi sur les prochains Place to Eat appelés à s’ouvrir dans les prochains mois sur des surfaces de 700 à 1 000 m², ils auront de base, et quelles que soient les marques choisies (jusqu’à 8), un concept maison « sucré » multiproduit et avec boissons chaudes. « Même si chaque enseigne a plutôt bien travaillé son offre desserts, nous installerons notre propre marque pour renforcer la notion de lieu de destination, sur tous les moments de la journée hors plages principales de repas », ajoute le directeur du site. Place To Eat, qui n’a pas encore massivement communiqué, en a, encore sous le pied. D’autant qu’il reste beaucoup à faire autour de la livraison puisque chacune des marques qui opère aussi, façon dark kitchen, accueille déjà, en partie arrière, via une fenêtre guillotine ou une porte, les livreurs pour éviter le croisement des flux à même le restaurant.
Voir cette publication sur Instagram
Place to Eat qui rencontre, depuis son ouverture, un très bon accueil se félicite des très bons retours et d’un mix-clients très variés. Ce qui correspond, pour ses fondateurs, à un vrai gage de succès à venir, partout en France, dans toutes les grandes villes. A près d’un million d'euros d’investissement de départ pour les futurs franchisés (pour un CA prévisionnel de 3 à 3,5 M€ pour le pilote en année 1), ce nouveau modèle de food court qui vise les périphéries, les centres commerciaux comme les centres urbains, compte déjà dans les tuyaux 7 projets dont 5 franchises en Ile-de-France, dans le Nord, dans l’Hérault et en Bretagne.
Photo PF/Snacking