Les Français, bousculés par la pandémie et les épisodes de confinement, entendent devenir acteurs de leur santé. Et cela passe par des choix forts en termes d’alimentation. Selon la dernière étude IFOP/nu3, les Français estiment en effet aujourd’hui que mieux manger joue un rôle important dans leur vie. 91 % d’entre eux sont convaincus que l’alimentation a une influence positive sur l’énergie et le dynamisme et près de 9 Français sur 10 estiment qu’elle réduit le stress. Parmi ces Français, les jeunes (25–34 ans) sont surreprésentés (93 %). D’ailleurs, pour 1 Français sur 2, le Covid-19 a eu un réel impact sur les habitudes alimentaires. Près de 50 % ont ou sont en train de changer leurs comportements alimentaires avec un profil très marqué chez les moins des 35 ans, les Franciliens, les CSP+ et les foyers avec enfants.
Pourtant, malgré une bonne volonté affichée, changer la composition de nos assiettes et modifier des habitudes déjà bien ancrées n’est pas si facile qu’il n’y paraît. En effet, bien qu’1 Français sur 2 estime facile d’adopter une alimentation saine, ils sont tout de même 62 % à confier que cela représente des restrictions ou des contraintes. 60 % y associent de la « charge mentale », notamment les jeunes de 18–24 (71 %) et 25–34 (71 %). Cela n’empêche pas 9 sondés sur 10 d’affirmer qu’une alimentation saine et équilibrée restera importante dans les années à venir.
Ils se montrent d’ailleurs friands d’informations et de nouveaux produits pour les aider à maintenir une alimentation saine. Ainsi, 74 % des 25–34 ans se sentent très concernés par le sujet et ressentent le besoin d’avoir des informations pour les aider à avoir une alimentation équilibrée et savoir ce qu’ils consomment. En plus de cette envie de consommer plus sain et équilibré, les Français expriment leur intérêt pour des aliments qui donnent de l’énergie (73 %) et des aliments qui apportent des émotions, du bien-être (70 %). Ils ressentent enfin le besoin d’être éclairés sur ce qu’ils consomment (démarche responsable de l’entreprise, provenance, composition, etc…). Et pour cela, ils n’hésitent pas à diversifier leurs sources d’informations selon les résultats de l’étude : 46 % s’en réfèrent à internet, 37 % aux livres et magazines, 37 % encore aux avis de médecins, ou encore 32 à ceux des proches…