Saut d’obstacles, lutte, plongée…, c’était sport en 2023 pour la restauration rapide qui a fini l’année essoufflée dans un environnement économique dégradé, face à des coûts matières et énergie incontrôlables et des consommateurs contraints par l’inflation. Il fallait un sacré bon cardio et une agilité de tous les instants pour rester dans la course, notamment au second semestre lorsque les clients ont décroché, que la gamelle a encore gagné du terrain et que le télétravail s’est définitivement installé. L’alimentaire a trinqué et la restauration a marqué le pas. Chacun y est allé de sa stratégie pour limiter l’érosion de fréquentation, stimuler un panier moyen en berne et regagner des marges de manœuvre. Les exemples ne manquent pas parmi les 150 majors du snacking que nous avons interrogées et qui composent cette année le palmarès 2024 que nous vous dévoilons.
+ 2 % en visites, + 7 % en dépenses (vs 2022) selon Circana, la restauration rapide a fini 2023 à bout de souffle. Corrigé de l’inflation, l’atterrissage est même brutal. Après un premier semestre encourageant qui a contribué aux ¾ de la croissance de la branche l’année dernière, les choses se sont compliquées après l’été avec un coup de frein dès septembre et un vrai trou d’air sur le dernier trimestre et...
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