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Tout est fin prêt pour la 2e ouverture française du numéro 4 mondial du burger, Carl’s Jr. La chaîne créée en 1941 qui compte près de 4 000 restaurants dans le monde et qui a confié à la Brescia investissement, le développement de la marque, a de belles ambitions dans l’Hexagone. Il peut, car son porte-drapeau tricolore y réalise les meilleures performances du groupe avec près de 4,5 M€ de CA pour son unité drive ouverte en janvier 2018 à Toulon-La Garde et qui ne cesse de battre des records de fréquentation. « Nous avons d’ailleurs prévu d’installer avant la fin d’année une double piste drive et de couvrir une partie de la terrasse pour permettre d’accueillir plus de monde », explique Stéphane Brescia, le masterfranchisé français. Un modèle pour la maison mère qui a déjà essaimé au Danemark et en Espagne sur le Vieux Continent et qui souhaite accélérer son développement hors frontières où il compte un quart de son parc aujourd’hui. Il devrait ouvrir son 1 000e en 2021, année de son 80e anniversaire.
Pour cette 2e installation en propre, les Brescia peuvent profiter d’un emplacement plutôt premium de plain-pied, au niveau de la porte 12 du centre commercial Vélizy 2 non loin de la zone « loisirs » Les Tables de Vélizy, avec ses 23 enseignes de restaurants et ses salles ultra-modernes de cinémas. Sur 400 m², l’endroit propose près de 150 places dont une trentaine en terrasse. Avec une équipe de 50 collaborateurs, Carl’s Jr profite du tout nouveau décor de bois-métal imaginé par les équipes américaines et mis en musique par l’agence française d’architecture Twin. L’offre alimentaire, quant à elle, se calque sur celle de Toulon, elle-même un copié-collé des propositions américaines : une douzaine de burgers dont une poignée à base de bœuf Angus, des salades, des frites en 3 tailles, des sides pommes de terre Crisscuts, oignons Rings ou encore ses milkshakes maison dont sa toute dernière référence, coco-choco. Le tout est mis à disposition, non plus sur un plateau mais directement dans un sachet en kraft, protocole sanitaire oblige ! Pour le reste, l’enseigne a conservé le service à table qui, souligne Stéphane Brescia, est dans l’ADN de la marque. « L’expérience client est au cœur de notre stratégie mais aussi de ce qui fait notre force et notre particularité face à d’autres compétiteurs », ajoute le masterfranchisé qui mise sur une fréquentation de 600 couverts par jour et une dépense par ticket de 18 €, contre 18 € à Toulon qui bénéficie du drive.
"Les 200 premiers clients, enregistrés sur internet, bénéficieront, pendant un an, d'un cadeau-promo chaque semaine. Une manière de les récompenser, de marquer le coup qui s'accompagnera aussi des bons de réduction pour tous les premiers accueillis".
Si la pandémie a quelque peu contrarié les prochaines ouvertures, elles n’ont été que différées. Puisque pas moins de 7 projets sont dans la boîte et actés pour 2021. Après l’ouverture au début de l’année prochaine d’un restaurant dans l’Aéroport Charles de Gaulle en propre et en direct avec ADP, en zone publique dans le terminal 2B à la jonction 2B-2D sur 400 m², suivront en avril un drive en propre à Perthuis, un autre en franchise à Avignon-Le Pontet, puis une franchise à Bègles ainsi que 3 autres unités en cours de signature. Des perspectives encourageantes alors que Brescia Investissement mise aussi sur des partenariats sous forme de JV pour conquérir les grandes agglomérations. Le groupe familial qui a aussi installé le pilote en France, de l’américain Wingstop, mise sur 3 installations franciliennes à horizon 1 an.
La rencontre de la restauration rapide, la boulangerie, la distribution et l'alimentation nomade.
Je participe à l'édition du 7 juin 2022 à Paris
