Plus que jamais, les syndicats se sont montrés présents et offensifs à l’égard des pouvoirs publics pour défendre les intérêts de la branche. Qu’en aurait-il été sans eux, d’ailleurs ? C’est toujours d’une même voix, en criant haut et fort, qu’ils ont représenté les hôtels, restaurants, cafés, discothèques, traiteurs organisateurs de réceptions dans les combats que chacune des branches a dû mener ces derniers mois et vont devoir porter en 2021. Aussi, annoncent-ils leur rapprochement, en vue de la création d’une nouvelle et unique organisation patronale du secteur. Ensemble, les différentes professions : chaînes, indépendants, hôteliers, restaurateurs, traiteurs organisateurs de réceptions, établissements de nuit ont démontré leur force et que l’union de tous les acteurs, quelle que soit leur structure, apparaissait comme un gage de responsabilité et d’efficacité vis-à-vis des acteurs institutionnels comme des adhérents des organisations. Pour Didier Chenet, président du GNI, un seul mot maintenant "au boulot pour la réussite de ce projet d'unification". A eux 4, le GNC, le GNI, le SNRTC et l'Umih compteraient environ 50 000 adhérents.
Dommage que le Snarr, 1er porte-voix de la restauration rapide avec ses 19 md€ de CA et ses 175 000 salariés n'ait pas été associé à ce projet. C'était plus facile, dans un premier temps d'associer des organisations professionnelles aux mêmes conventions collectives, nous dit-on. Il ne reste plus qu'à attendre l'étape 2 avec la création du nom et la désignation du président puis l'étape 3 avec une vision plus large encore de toute l'industrie hôtelière, rapide comprise... pour peser toujours plus dans les débats avec les pouvoirs publics.