Yellow Kitchens
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#LaBonneIdeeLivrée. Yellow Kitchens, ajoute sa signature ombrelle pour coiffer ses marques façon food-court

14 Mai 2021 - 1797 vue(s)
Face à un marché en demande de diversité, les 4 associés fondateurs de Yellow Kitchens n’ont eu de cesse d’affiner leur modèle de dark kitchen depuis son lancement l’été 2020 à Paris. Fort de 11 marques, qui sont autant de restaurants virtuels, le groupe a imaginé la 12e, sous son propre nom avec une offre plurielle qui reprend les plats de son portefeuille pour permettre à ses clients,  en une seule commande, de profiter de différentes spécialités.

Pour Olivier Serfati, Manuel Gonzalez, Dan Benhaim et Cyrille Durand, l’histoire de Yellow Kitchens s’est écrite avant le début de la crise pour aboutir, finalement au cœur de l’été 2020 à travers la création d’une cuisine de 80 m² au 49 boulevard Clichy à Paris. Ils ont misé sur un format hybride façon « clear kitchen » (cuisine ouverte sur la rue), avec la possibilité d’installer (post confinement), des places assises en terrasse. « D’horizons différents, nous nous sommes réunis pour lancer ce projet, convaincus d’un marché à potentiel. La crise nous a donné raison en accélérant des pratiques comme la commande en ligne qui était appelée, quoiqu’on en dise, à se développer dans la restauration », explique Manuel Gonzalez, le développeur sur le projet. Autour du restaurateur de ce quartet, Dan Benheim, les 3 autres associés dont le PDG Olivier Serfati (également fondateur d’un des réseaux leaders de la cigarette électronique en France Jwell), ont d’abord mis au point 8 marques à thème pour occuper le terrain des thématiques les plus demandées comme le burger (D’lice), de fish & chips (Fish ‘N Co), le végétarien/Végan (Believe), l'italien (Il Pastificio), le vietnamien (Bo), le bagel (Bagel Factory), le poulet rôti (La Rôtisserie), les pokés (Hawi), le Bo-boon (Green Salad) ou encore le végétal avec Green Farmer’s, la marque lancée en fin d’année, dans la foulée de I Love Poké (poké sur mesure).

Une nouvelle cuisine en mai

Fiers d’une notation moyenne de 4,6, sur les plateformes et avec dorénavant 12 marques en portefeuille, les fondateurs de Yellow Kitchens, n’hésitent pas à sonder le marché en apportant toujours plus de diversité. « Les plateformes sont en demande et nous avons déjà de nouveaux restaurants virtuels dans les tuyaux », ajoute Manuel Gonzalez. Pour autant, la dernière en date, n’est autre que celle aux couleurs de la dark kitchen elle-même, Yellow Kitchens. « En entrant généralement sur les plateformes par une seule thématique pour l’ensemble de la commande, les clients n'avaient qu'une seule option de type de restauration. En accédant via Yellow Kitchens sur les plateformes, plusieurs peuvent être livrées en une seule fois », explique Manuel. D’où l’idée de réunir sous bannière commune, toutes leurs offres de burgers, bagels, bo-buns, fish&chips, rôtisserie, végétarien/végan, salade, poké, soit au total près de 34 propositions qui ont, aussi sur les plateformes, leur propre entrée indépendante. « Le concept doit encore s’installer, être visible et trouver sa place mais nous y croyons beaucoup ». Autant que la toute dernière marque Green Farmer’s, avec ses burgers végans, qui fait un carton depuis son lancement en décembre.

Si Manuel et ses associés, croient vraiment au modèle de la dark kitchen, qui sera pour eux, une nouvelle branche de la restauration, ils peaufinent déjà leur seconde adresse, boulevard Voltaire à Paris, qui sera, confie Manuel, un pôle thématique de restauration spécialisée. Yellow Kitchen prépare aussi une première levée de fonds qui devrait très vite déboucher, dès cette année, sur une seconde. De quoi voir la vie, non pas en rose mais en jaune.

Paul Fedèle Rédacteur en chef France Snacking Retrouvez Paul Fedèle sur Linkedin
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