En janvier 2019, le Sirha accueillera la Coupe de France de la Boulangerie pour sa 14ème édition. Durant 3 jours d’intense compétition, du 26 au 28 janvier, 12 équipes feront preuve de technique et de créativité pour surprendre le jury, sous les yeux attentionnés d’un parrain hors-pair : Thierry Marx.
Chef Exécutif du Mandarin Oriental, Paris, Thierry Marx s’est d’abord rêvé boulanger avant de prendre le virage de la gastronomie. Transmission, lien social, évolution du métier sont des points qui lui tiennent à cœur et qui ont confirmé son envie de parrainer le concours. Rencontre avec ce parrain d’exception !
Que pensez-vous de l’importance des concours dans le monde de la gastronomie ?
Les concours font partie intégrante du monde de la gastronomie, ils nous permettent de renforcer nos compétences, notre technique, et ce peu importe le résultat. Dans le secteur de la boulangerie, c’est également mettre en avant toute la puissance du métier et de la formation professionnelle à l’international.
Que représente pour vous la Coupe de France de la Boulangerie ?
La Coupe de France de la Boulangerie est très importante pour moi. C’est essentiel de voir que par le prisme de la formation professionnelle et des concours, il y a une possibilité d’épanouissement social pour tous. Cela montre vraiment à un jeune public que l’on peut réussir dans les métiers artisanaux.
Pourquoi avoir accepté d’être le parrain de cette 14ème édition du concours ?
Quand j’étais enfant, j’étais très mauvais à l’école. Je passais tous les jours devant un boulanger que j’aimais beaucoup, Monsieur Ganachaud, et je me disais : « Si lui y est arrivé, pourquoi pas moi ? ». Les petits garçons peuvent se rêver pompier, moi je me suis rêvé boulanger.
Quand on m’a demandé d’être le parrain de cette 14ème édition de la Coupe de France de la Boulangerie, j’ai évidemment accepté, car j’ai une profonde admiration pour ce métier auquel je suis véritablement attaché.
Où pensez-vous que se situe l’avenir de la boulangerie ?
Le boulanger dans un village, dans une ville, ou un arrondissement, va sourcer les meilleurs blés chez les meilleurs producteurs, faits par les meilleurs moulins, et redonner du sens à toute une activité. Circuits cours, relation privilégiée entre producteurs, meuniers, boulangers, et formation sont importants dans ce métier qui doit s’ouvrir aussi à la diversité. Le boulanger a un rôle environnemental, comme tous les acteurs des métiers de bouche.
Je suis intimement convaincu que toute la filière doit s’imposer en tant que commerce de proximité. C’est ce lien social entre commerçants et clients qui est important, cette hospitalité qui fait la différence et l’importance d’une boulangerie aujourd’hui.
Un dernier message à faire passer aux candidats de la Coupe de France de la Boulangerie ?
Respectez les bases de ce métier : un bon produit, un bon blé, et un savoir-faire extraordinaire. Laissez parler votre créativité. L’innovation n’est pas en conflit avec la tradition, et fera toujours avancer la filière.
Métier de transmission de savoir et de savoir-faire, la boulangerie fait aujourd’hui rayonner la culture française à l’international et voit émerger toute une nouvelle génération de boulangers. La Coupe de France de la Boulangerie, organisée par La Maison de la Boulangerie Loire Rhône, récompense depuis presque 30 ans les meilleurs boulangers du territoire tout en encourageant les innovations pour répondre aux nombreuses mutations du secteur.
Source : Communiqué de presse Sirha 2019
