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Canard Street prend son envol parisien

5 Septembre 2018 - 6593 vue(s)
Après le succès de leurs deux premières implantations lilloises, Grégoire de Scorbrac et Nicolas Drouault viennent d’ouvrir à Paris leur 3e unité, le 5 septembre. En mode fast casual, ils proposent le canard dans tous ses états et sous tous les formats, rillettes, filets, magret, saucisson, confit, cru haché façon sandwichs, burgers, tartares, salades ou nature.

Initié en 2016 au sein des Halles Wazemmes à Lille, puis installé au 62 rue de Béthune depuis l’automne 2017, Canard Street s’est fait un nom dans la capitale du Nord de la France.  Deux expériences réussies qui ont permis aux deux fondateurs Grégoire et Nicolas qui dépassent le million d’euros de CA sur l’unité de la rue de Béthune, de mûrir leur concept, d’adapter leur offre et de songer à des contrées plus lointaines. Pour les lauréats du Grand Prix des Jeunes Créateurs du commerce Unibail-Rodamco 2017, Paris restait la citadelle à prendre, façon vitrine. C’est maintenant chose faite puisqu’ils viennent de construire leur nid parisien dans le 2e arrondissement, au 16, rue des Petits Champs en investissant 350 K€ hors foncier.

Canard, sous toutes les formes et pour toutes les envies

L’intention de Nicolas et Grégoire était bel et bien de sortir le canard d’un positionnement « cher » pour en faire un produit du quotidien façon street food (leur ticket moyen est de 15 €), inscrit dans les usages à la fois au moment des repas mais pas seulement. Avec leur offre épicerie qui compte des rillettes et pâtés de canard, des saucissons de canard, des magrets et autres fritons, ils visent aussi la VAE et le happy hour.

  • Façade Canard Street

    Façade Canard Street

  • Déco Canard Street

    Déco Canard Street

  • Déco Canard Street

    Déco Canard Street

  • Déco Canard Street

    Déco Canard Street

  • 5

    5

  • Déco Canard Street

    Déco Canard Street

  • Déco Canard Street

    Déco Canard Street

  • Menu board

    Menu board

  • Menu board

    Menu board

  • Déco Canard Street

    Déco Canard Street

  • Canard Street Epicerie

    Canard Street Epicerie

  • Canard Street

    Canard Street

  • Burger de canard

    Burger de canard

  • Tartare de magret de canard

    Tartare de magret de canard

  • Planche

    Planche

Au menu-board, le canard prend toutes les formes : en entrée façon tartines de foie gras ou de rillettes, en charcuterie de canard ou en brochette de cœurs. Ensuite, on le retrouve en salades (10 €), l’une signée Canard street avec sa tartine de rillettes, l’autre végétarienne avec une tartine de caviar d’aubergine. Place ensuite à deux sandwichs rillettes ou foie gras (6 et 8 euros). A la carte également, le canard se fait Tournedos Rossini flambé (15 €) accompagné de frites maison cuites dans la graisse de canard. Il peut être aussi en burgers (l’un au magret, l’autre au confit de canard) à 11 € hors menu ou encore en tartares de magret cru (French ou Thaï) voire en cuisse confite ou en demi-magret. Puis, pour ceux qui veulent papillonner, il y a aussi la planche (18 €), idéale pour déjeuner varié ou accompagner le happy hour avec une bière, du cidre ou un verre de vin. On y retrouve du foie gras, des rillettes, du pâté de foie de canard, du magret fumé, de la saucisse sèche de canard, du saucisson de magret, des figues séchées, tomates cerises et Saint-Nectaire. Une formule est proposée à 13 € boisson comprise intégrant les sandwichs, les burgers, les tartares, le confit et le magret. 

Notre Canard Street parisien est aligné sur les mêmes codes et les mêmes tarifs que celui de Béthune. 

Côté cadre et déco, les deux associés ont repris les codes de Béthune tout en souhaitant rappeler d'où ils venaient. Une bande dessinée et une belle fresque à l'étage, racontent leur histoire et leur naissance aux Halles Wazemmes qu'ils ont également esquissée dans leur logo façon canard origami revisité. Un espace lounge invite également à la pause dans un lieu de 120 m² et 70 places assises destiné à vivre de midi à 22 h 30 et 7 jours/7.

Un 4e restaurant en centre commercial

Installé dans un quartier concurrentiel, le volatile a de quoi affirmer sa singularité. Quoique monoproduit sur le canard, il a réussi à se décliner à l’envie pour plaire à tous les palais et tous les profils. Sans doute lui reste-t-il à affiner quelques détails en cette ouverture, mais il a bien tous les arguments pour convaincre. Quant au développement à venir, les vainqueurs du Prix Unibail-Rodamco, misent sur une ouverture en 2019 dans un centre-commercial, pourquoi pas les Quatre-Temps avant un lancement en franchise sans doute en 2019-2020.

Article mis à jour le 06/09/2018

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