Avec – 17 % de CA à périmètre non constant (15 ouvertures en 2020), KFC a bien résisté à une année 2020 compliquée pour la restauration, indiquait Cédric Losdat, DG de la chaîne en France lors d’un point presse. Si la fermeture des salles des 278 restaurants français a freiné l’activité, le trafic a été, en partie, compensé par la livraison qui a connu une croissance de 120 % tandis que le drive gagnait pour sa part 30 %. De quoi permettre au réseau d’atterrir en fin d’année à 473 M€ de CA contre 570 M€ en 2019, année de référence. Avec 25 nouveaux restaurants programmés pour 2021 sous les couleurs du nouveau décor (et l’objectif confirmé de 600 restaurants à 2025) et des innovations qui devraient ponctuer l’année comme l’arrivée prochaine d’un cookie cuit sur place ou d’un burger végétarien dans les prochains mois, la chaîne a voulu rappeler ses engagements pour plus de transparence et de nutrition alors que les Français aiment le poulet et fréquentent toujours plus nombreux KFC.
Face à des consommateurs plus soucieux de leur alimentation et les jeunes générations très attentives au bien être animal, KFC a indiqué vouloir aller plus loin que la charte d’élevage signée avec ses 17 fournisseurs représentant près de 300 éleveurs. A l’image de 6 filiales européennes, KFC France, en coopération étroite avec l’ONG Compassion in World Farming, a donc indiqué rejoindre l’initiative Better Chicken Commitment qui vise à améliorer les conditions d’élevage et d’abattage des poulets. La France s’est donné comme ligne d’horizon 2026 pour que son tableau de suivi des six indicateurs clés du bien-être animal, soit en phase avec les préconisations du BCC et que 100 % de son approvisionnement en poulet soit issu d’élevages et d’abattoirs respectant l’ensemble des critères du BCC à savoir : la réduction de la densité des élevages (pour arriver à 30 kg/m²), le choix de souches de poulets dont l’intérêt pour le bien-être animal a été démontré, l’amélioration de l’environnement d’élevage, le recours à des méthodes d’abattage plus respectueuses (sous atmosphère contrôlée) le respect de l’ensemble des lois européennes et la réalisation d’audits indépendants.
Cette avancée de la chaîne sur le chemin du bien-être des animaux, a été saluée par l’association L214 qui demande à KFC de compléter son engagement en garantissant, à l’image des chaînes telles La Mie Câline, Paul ou encore Patàpain, qu’une part minimale de sa viande de poulet soit issue d’élevage plein air.
Outre cette volonté de s'ouvrir un peu plus sur ses filières, son sourcing et ses avancées en faveur de la nutrition (le Nutriscore est à l'étude), KFC a rappelé aussi le chemin parcouru en faveur du retrait des plastiques et du tri sélectif des déchets dans les restaurants à 90 % équipés aujourd'hui de poubelles permettant la ventilation des différents types d'emballages. A fin 2021, a rappelé la chaîne, tous les établissements en seront équipés. Même démarche sur le retrait des jouets en plastique dans les menus enfants remplacés par des alternatives plus compatibles avec l'environnement (Puzzles, jeux de cartes... complétés par des dispositifs digitaux).