Dans le même esprit, elles ont revisité, avec élégance et modernité, le couscous en mode rapide. « Cette thématique est trop souvent rattachée à une tradition enfermée dans des codes vieillots de restauration avec service à table », explique Samia, franco-tunisienne qui, aux côtés de Julie, a souhaité proposer un concept actuel.
L’exercice ne leur était pas étranger puisque déjà, en 2016, elles avaient imaginé un premier bar à couscous baptisé Koksi qu’elles avaient alors implanté rue de France. Trop premium pour ce quartier populaire de Nice ce qui ne les a pas empêchées d’être repérées par l’Aéroport de Nice où elles s’installent pendant un an, puis par les gestionnaires du projet de la Gare Sud de Nice. Une belle occasion d’affiner encore la copie, de marketer aux côtés de l’architecte Armel Beslay, leur nouveau concept qu’elles baptisent Amalgame. Déco, uniforme, produit, tout est étudié pour un concept qui se veut girly et dans l’air du temps. Les recettes, puisées dans l’héritage familial, ont été retravaillées avec un chef pour un florilège de saveurs et de parfums inspirés des cuisines du monde. On ose ici les pétales de roses, les graines sans gluten ou encore les grenades ou encore les raisins frais. Les produits, surtout locaux, sont sélectionnés avec soin pour les 6 références de couscous version veggie (semoule ou quinoa), merguez, poulet, kefta, agneau de Sisteron ou princier (version complète) proposées de 9,90 à 16,50 € avec des toppings au choix de type poivrons grillés, piment vert cébette, amande… Mais aussi des grillades Méchouis ou encore un sandwich tunisien sur base de pain beignet. Un concept 100 % snacking qui devrait faire de petits.